OMG bientôt 27 ans...

Merde, qu'est ce que je fais la ?! Pour être franche, j'avais mis de côté ce blog, répondant non à la question "Et toi tu as deja fais un blog" au point que j'en avais oublié les codes d'acces, au point que j'en avait oublié l'adresse mail qui me permet de me connecter, le vide... Pourtant il y a quelque mois j'ai voulu me reconnecter mais pas moyen de parvenir a me souvenir de ces fichus adresses et mots de passe. Le rituel de surfer sur le net pour vivre l'automutilation par procuration avant de me coucher ne m'a pas quité non plus. Et ce soir comme par magie, mon cerveau s'est souvenu, tout mes revenus après un léger tatonement. Lol comme quoi rien ne ce perd.

Et maintenant que je suis là je regarde vite fait ce que j'ai écrit et je lis un titre d'article "bientot 22 printemps"... je vais maintenant sur mes 27 et je me sens pitoyable.

Toujours l'envie de me scarifier, je résiste tant bien que mal, je vais à la piscine 3 fois par semaine et je passe ma vie en manche courte pour m'obliger à ne rien me faire sur les bras et je bave d'envie devant mes petites cicatrices blanches. Mais le ventre, lui il est caché sous le maillot de bain à la piscine, il y a quelques mois j'ai pris la lame et j'ai voulu me fair juste une petite entaille de rien du tout. Mais elle etait trop petite, pas assez fort, pas assez de sang... obligée de faire une seconde juste pour voir le sang perler, c'est beau mais bon jamais 2 sans 3 ni 4 ni 5 ni...20 ni 30... En fait je ne sais pas, je n'ai pas compté, il y en avait tellement à la fin. J'ai été prise de frénésie, trop longtemps que j'attendais, trop envie, et pis cette graisse et pis ce corp et pis je me hais !

Comme quoi les vieux schémas de pensé ne sont jamais loin, ils reviennent au galop à peine sifflé. J'ai gardé les traces 3 semaines, le ventre couvert de griffures avant qu'elles ne se transforme elles aussi en jolies petites cicatrices brillantes.

Je pensais que j'allais mieux, que j'avais enterrer mes souffrances, que d'avoir fui en voyage je les avais laissé derière moi et pourtant je reviens et je retrouve tous ces vieux démons, la boulimie, la mutilation et l'envie de mourir. Les crises de rage, la colère qui ronge et les sorties avec les copains plein de rire et de joie tel le masque que j'ai toujours si bien portée.

Welcome home, welcome back to hell...